Visioconférence avec le préfet sur les prix à La Réunion en période de crise épidémique

La crise épidémique et la reprise économique mondiale provoquent l’augmentation du prix de certaines matières premières et des difficultés sur le transport maritime des marchandises vers La Réunion.

A ce jour, cette situation n’a pas eu de répercussions fortes sur les prix des produits de grande consommation. On constate toutefois que les prix de certains les matériaux de construction ont augmenté depuis le début du second trimestre 2021.

Pour répondre aux inquiétudes de la population, Jacques Billant, préfet de La Réunion a réuni le 1er septembre 2021 en visioconférence  les membres et citoyens de l’Observatoire des Prix, des Marges et des revenus (OPMR) pour faire un état des lieux de la situation, présenter son plan d’action contre la vie chère et les risques de pénurie et échanger avec les participants pour envisager les suites de ces premières mesures.

La présence de plus de 40 participants à cette visioconférence, dont celles des députés Philippe NAILLET, Karine LEBON, Jean-Hugues RATENON, David LORION et du 1er  vice-président de la Région, Patrick LEBRETON, montre que cette réunion avec la participation de Jocelyn CAVILLOT, vice-président de l’OPMR, était très attendue.

Cette réunion s’est déroulée en trois volets :

– Le premier volet a démarré par quelques propos de cadrage du préfet qui a précédé une intervention des différents services de l’Etat (DAAF, DEETS et service des Douanes) ainsi que de l’Insee pour tenter de mieux comprendre la réalité des prix aujourd’hui dans notre territoire ;

– la deuxième partie a été consacrée à la présentation par le préfet de son plan d’action pour lutter contre la vie chère et les risques de pénurie dans cette période compliquée que nous traversons aujourd’hui ;

– la dernière partie a consisté en une discussion avec les participants pour faire le point sur leurs remarques, interrogations et propositions en vue d’enrichir ce plan d’action qui n’est pas figé mais doit évoluer en même temps que la situation.

INTERVENTIONS LIMINAIRE DU PREFET

La vie chère est depuis plusieurs années une des principales préoccupations des Réunionnais. Cette problématique majeure fait l’objet d’un travail constant des services de l’État à La Réunion. En effet, le coût de la vie, pour un budget moyen de ménage réunionnais, est 7,1 % plus élevé à La Réunion que dans l’hexagone (INSEE, 2015) tandis que le revenu médian par unité de consommation est inférieur de 30 % à La Réunion par rapport au niveau national (AFD, 2015). Ce sujet est apparu comme central dans les contestations sociales de novembre 2018. Il revient aujourd’hui au cœur des préoccupations dans le contexte de la crise épidémique.

J’observe en effet depuis deux semaines une multiplication des interpellations sur les hausses du coût des matières premières et du transport maritime dont la presse se fait largement écho.

Il m’a paru important dans ce contexte de vous réunir en qualité de membres et citoyens de l’OPMR pour tenter de faire ensemble la part des choses, présenter mon plan d’action avant d’en débattre tous ensemble.

J’ai souhaité que cette première rencontre se déroule entre nous, sans la participation des acteurs économiques, afin que nous puissions échanger ensemble sur ces sujets et que je puisse me faire l’écho de vos préoccupations dans le cadre des relations que j’entretiens régulièrement avec ces derniers.

Je vous remercie en premier lieu pour votre participation massive à cette visioconférence en vous priant de bien vouloir nous pardonner pour le délai très court de prévenance. Il m’a semblé que la situation exigeait d’agir vite et j’espère que vous me saurez gré d’avoir souhaité vous rencontrer en priorité dans ce contexte quelque peu anxiogène.

REPONSE DE M. JOCELYN CAVILLOT, VICE-PRESIDENT DE L’OPMR

Je tiens à remercier M. Le Préfet d’avoir associé l’OPMR à cette conférence pour faire le point sur la problématique de la formation des prix dans notre département dans ce contexte très singulier et très difficile de COVID. Les tensions générées sur l’économie et les chaines d’approvisionnement et de production en particulier sont évidentes mais la responsabilité sociale des acteurs économiques ne doit pas être que des mots qui s’envolent.

Cette conférence répond à l’évidence à une demande forte des citoyens, des consommateurs situés au bout de la chaine économique ainsi que des acteurs économiques situés dans la chaine de production locale par exemple.

L’OPMR dans son rôle d’observateur, espère aussi retirer de cette conférence des pistes qui pourront lui permettre d’initier de nouvelles études pour améliorer la compréhension de certains mécanismes économiques parfois complexes et pas toujours très transparents dans le but de les améliorer et de corriger les abus quand ils existent.

L’Etat a démontré sa capacité à agir depuis le début de cette crise qui s’installe dans notre environnement, même si tout n’est pas parfait, et nous sommes persuadés que les acteurs économiques sauront aussi prendre la mesure de leurs responsabilités sociales.

L’OPMR, que je représente aujourd’hui, et les citoyens associés, sont impatients d’entendre les analyses des services de l’Etat sur notre situation spécifique au regard des conséquences sur les coûts et donc les prix ainsi que les mesures qui pourront permettre leur modération.

POINT SUR LA SITUATION DES PRIX PAR LES SERVICES DE L’ETAT

  • Intervention de cadrage par le préfet

Comme indiqué en introduction, la crise épidémique se traduit principalement par une augmentation du prix des matières premières et des difficultés sur le transport maritime des marchandises vers La Réunion.

Comme vous le savez, trois compagnies maritimes desservent La Réunion : CMA/CGM, MSC et MAERSK. La désorganisation du fret maritime mondial se traduit par un délai d’approvisionnement ainsi que des frais de passage et de débarquement plus élevés.

Cette désorganisation du fret maritime ne s’explique pas seulement par la crise sanitaire mais aussi par la forte reprise économique. Au ralenti durant les premiers mois de la crise, l’activité redémarre en effet partout dans le monde.

Cette situation engendre des risques de pénuries en matière d’approvisionnement dans la mesure où de nombreuses usines de production n’arrivent plus à faire face à l’augmentation de la demande

Depuis plusieurs mois, les flux au départ des ports d’Asie et d’Inde sont les plus impactés. L’arrêt récent de la liaison maritime MIDAS2 qui assure l’importation et l’exportation vers l’Inde, le Pakistan et l’Afrique du Sud accentue ces tensions. Si de telles hausses sont parfois observées. La situation est mieux contenue pour les marchandises en provenance d’Europe avec un taux de fret qui évolue moins vite à la hausse.

D’après l’Association départementale des industriels de La Réunion (ADIR), l’augmentation du coût du fret aurait atteint jusqu’à 400% depuis l’Asie contre 100% depuis l’Europe. Il s’agit en réalité de taux maximum qui ne concernent que certains produits et zones d’approvisionnement.

L’impact de la désorganisation mondiale du fret doit donc être relativisé dans la mesure où 80 % des produits et marchandises importées à La Réunion proviennent d’Europe et 15% seulement d’Asie.

Précisons également que le poids du fret dans le prix moyen des marchandises de grande consommation est d’environ 5 % dans les DOM (ADLC 2019).

D’après l’Insee, l’inflation s’est élevée à + 2,4 % en juin 2021 en prenant comme référence l’indice des prix moyen à la consommation en 2019,.

Cette augmentation moyenne des prix masque bien sûr de grandes disparités selon les produits. Mais L’Insee reviendra plus en détail sur ce point à l’issue de mon intervention.

En juillet 2021, les prix à la consommation ont augmenté de 0,3% à La Réunion. Sur un an, les prix ont augmenté de 1,3% à La Réunion et de 1,2% en France hors Mayotte.

Concernant plus particulièrement les prix des produits pétroliers qui ont augmenté sur un an de 14,9% à La Réunion, ils ont retrouvé leur niveau d’avant crise sanitaire en mars 2020 et cette hausse est inférieure à celle de la France entière qui est de 16,5 %. Les prix restent cependant inférieurs à ceux observés en novembre 2018 juste avant l’épisode des Gilets Jaunes. Il convient enfin de préciser que les prix des carburants baissent de 1 centime pour le super sans plomb et de 2 centimes pour le gazole en septembre 2021.

Dans le secteur de la grande distribution, les prix n’ont pas augmenté de manière significative pour différentes raisons :

  • les contrats signés entre les distributeurs et leurs fournisseurs sont d’une durée de un, deux ou trois ans. De manière générale ils prévoient une clause de renégociation mais il faut l’accord des deux parties ;
  • le poids du fret dans le prix de revient des produits doit être relativisé en fonction de la valeur et de la provenance de la marchandise, sachant que la très grande majorité des produits alimentaires est importée d’Europe, donc moins impactée par la désorganisation du fret et l’inflation des coûts ;
  • il en va de même de l’augmentation des matières premières dans la mesure où son impact sur le prix de revient sera d’autant plus faible que le produit est manufacturé.

Néanmoins, une hausse des prix de certains produits alimentaires ne peut être écartée dans les semaines et mois à venir. Celle-ci n’affectera pas tous les produits de la même manière et devrait être limitée. Les contrôles sont renforcés pour lutter contre les effets d’aubaine dont certains acteurs pourraient profiter pour « gonfler »  leurs prix au prétexte de la crise épidémique.

S’agissant du bouclier qualité-prix (BQP), il convient de noter que le prix global pratiqué par les différentes enseignes demeure jusque-là stable avec un tarif inférieur de plus de 10 euros au prix plafond de 349 euros pour 153 produits négocié à la préfecture en février dernier dans la plupart des enseignes de l’île.

Dans le secteur des matériaux de construction, depuis plusieurs semaines, le bois,  l’acier (armature métallique, fer à béton, treillis, etc.), les matières thermoplastiques (tuyau PVC, tuyau PEHD, etc.) ainsi que la parachimie (peinture, colle, solvant) semblent plus exposés à des hausses de prix. Plus en détail, les différents index locaux du BTP réunionnais ont évolué moins rapidement que dans l’Hexagone entre avril 2020 et avril 2021. Craignant des difficultés d’approvisionnement, les fournisseurs locaux ont en effet constitué des stocks importants qui ont jusque-là permis de limiter les hausses sur certains matériaux. Au rythme des approvisionnements des fournisseurs, de prochaines hausses pourraient avoir lieu au second semestre 2021 sachant que, comme pour les produits alimentaires, une grande majorité d’entre eux sont importées depuis l’Europe.

Tels sont les premiers éléments de cadrage que je souhaitais porter à votre connaissance afin de vous permettre de mieux comprendre dans quelle situation nous nous trouvons aujourd’hui au niveau des prix à La Réunion. Il est temps pour moi de laisser désormais la parole aux experts qui, chacun dans leur domaine, pourront vous éclairer bien mieux que moi.

  • Intervention de  l’Insee

M. Sébastien SEGUIN, directeur de l’Insee, a présenté un diaporama sur l’évolution des prix à la consommation depuis le début de la crise. Vous pouvez télécharger sa présentation à l’adresse suivante : Analyse évolution IPC depuis crise sanitaire_OPMR

  • Intervention de la DAAF

M. François LETOUBLON, de la direction de l’Agriculture, a présenté un diaporama qur l’évolution des prix de quelques fruits et légumes emblématiques de notre consommation locale depuis le début de la crise. Vous pouvez télécharger sa présentation à l’adresse suivante : 20210831_pre_suivi-prix-DAAF_OPMR

  • Intervention du service des douanes

M. Patrick VERNET, directeur du service des Douanes, a présenté un diaporama sur une analyse en cours de l’évolution des prix en douane d’une vingtaine de matériaux de construction depuis le début de la crise. Vous pouvez télécharger sa présentation à l’adresse suivante : Présentation douane 01092021 valeur importation matériaux construction V2

  • Intervention du pôle C de la DIECCTE

Le pôle C de la DEETS est mobilisé depuis plusieurs semaines sur le sujet des hausses de prix liées aux augmentations du fret et des matières 1éres.

Le pôle va accroitre ses interventions. Hier nous étions à la Douane, ce matin nous étions à la DAAF et différents opérateurs à tous les stades ont été (et seront) visités.

Les objectifs sont d’enrichir nos informations, d’anticiper et de surveiller les abus.

Nos constats, à ce jour, sont qu’il y a des ruptures d’approvisionnement liées au dérèglement du commerce international mais qu’il n’y a pas de flambée des prix.

Sur le fret, les hausses sont incontestables, mais il convient de ramener l’incidence du fret à sa juste mesure. Les rapports de l’ADLC (Autorité de la Concurrence) l’évaluait autour de 5%, en proportion du prix de vente consommateur, pour nombre de produits de grande consommation.

Un travail de ce matin sur un panier d’une douzaine de produits de 1ère nécessité à 43, 40 euros chiffrait l’incidence du fret à 5,8%. La simulation d’un doublement du fret dans les prochains mois amènerait ce panier à 46,30 euros.

Il est à noter que dans les secteurs où la concurrence est active, les acteurs ont en partie comprimé leur marge. D’autres s’adaptent par des innovations logistiques.

Dans les matériaux de construction, le ciment, qui était il y a quelques années un des plus cher au monde, a vu ses prix à la distribution baisser de 20 à 30% au cours de la dernière décennie avec l’arrivée d’une nouvelle entreprise. Aujourd’hui les prix restent stables.

Toujours pour le ciment, un opérateur, dont le prix du container de 27 t est passé de 1200 euros en 2020 à 2800 euros en 2021, a modifié son transport vers du conventionnel et a ramené son cout du transport au niveau de 2020.

Sur les matières 1ères, les hausses sont également significatives, mais elles ne sont pas générales et n’influencent pas à l’identique les produits finis.

Les marchés sont très fluctuants. A titre d’exemples : les carburants ont baissé ce mois-ci . Certaines variétés et/ou origines de riz sont à la hausse, d’autres baissent.

Des produits comme les aliments pour animaux et les produits carnés sont très impactés par les cours du blé, maïs, orge, soja… L’impact pour les consommateurs, leurs prix et l’accord de modulation seront donc particulièrement contrôlés.

PRÉSENTATION DU PLAN D’ACTION PAR LE PREFET :

Comme vous avez pu le constater en écoutant ces différentes interventions, les hausses n’ont pas à ce jour eu de répercussions fortes sur les prix des produits de grande consommation. Néanmoins, sans attendre d’éventuelles hausses des prix et pour répondre aux craintes qui commencent à s’exprimer, l’Etat s’engage dans un plan d’action contre la vie chère dans le cadre de la crise épidémique. Celui-ci pourra bien sûr être enrichi par vos propositions  et des acteurs économiques locaux.

Dans l’immédiat, je propose de décliner ce plan d’action autour des trois volets suivants :

  • Garantir la transparence sur les prix :

Comme indiqué en introduction, c’est dans cet esprit que j’ai décidé de vous réunir au sein de l’Observatoire des prix, des marges et des revenus (OPMR) afin de faire le point avec les membres et citoyens que vous êtes sur l’évolution des prix des produits et marchandises à La Réunion, de présenter ce plan d’action et d’en débattre.

J’ai également décidé la mise en place d’un comité de suivi piloté par la préfecture avec la participation des services de l’État, des élus, des collectivités locaux, des acteurs économiques  et d’une délégation de l’OPMR. Il aura une triple mission de suivi des prix, de concertation entre les différentes parties prenantes et de propositions d’actions.

Ce comité de suivi pourra être décliné au niveau de chaque secteur identifié comme sensible (construction, emballages, pièces et dépannage auto, pneus, etc.) dans le cadre de réunions thématiques de travail avec les professionnels concernés pour échanger en toute transparence sur leurs situations, les perspectives et les actions de modérations possibles.

En complément, un baromètre des prix portant sur une liste de produits particulièrement emblématiques pour le territoire (BTP, fruits et légumes et grande distribution) sera mis en place avec l’appui d’un organisme indépendant afin d’assurer un suivi sur les prix.

  • Renforcer la sécurité d’approvisionnement et la logistique portuaire en maîtrisant les coûts :

Le deuxième volet de ce plan d’action porte principalement sur le renforcement de la sécurité d’approvisionnement des marchandises en optimisant la fluidité logistique du Grand port maritime (GPM) à partir de deux axes principaux de travail. Le premier consiste à prioriser les porte-conteneurs pour éviter qu’ils ne déchargent leurs marchandises à Maurice et le second à optimiser la gestion des conteneurs entreposés sur le terre-plein du GPM pour le désengorger.

En complément, il est proposé de :

  • négocier avec les compagnies maritimes l’arbitrage prioritaire de La Réunion afin d’éviter un transbordement à Maurice et de limiter les délais, les surcoûts logistiques et les pénuries dans les approvisionnements ;
  • augmenter la surface de stockage des conteneurs vides par une gestion optimale de la zone arrière portuaire d’une superficie de 1,7HA allouée par le Département ;
  • engager une réflexion avec la Région sur le surplus d’octroi de mer lié à l’augmentation du coût du fret.

 

  • Limiter l’impact de la crise épidémique sur les prix :

Le dernier volet prévoit des mesures destinées à limiter les augmentations de prix, dont les suivantes ont vocation à être mises en place immédiatement :

  • blocage du prix global maximum du BQP à 349 euros, conformément à l’accord négocié avec les acteurs économiques dans le cadre de l’accord de modération signé le 25 février 2021 ;
  • information obligatoire du pôle C de la DEETS de toute demande de révision des prix à la hausse de la part des fournisseurs locaux (producteurs, industriels, importateurs) adressée à la grande distribution ;
  • mobilisation du secteur bancaire pour un soutien auprès des entreprises confrontées à des problèmes de trésorerie en raison des surstocks;
  • signature hier de l’accord interprofessionnel sur l’alimentation animale pour limiter l’impact de la hausse des intrants sur les prix de vente au consommateur final ;
  • Encadrement de la hausse des prix des matériaux de construction dans le cadre des marchés publics par l’adoption des mesures suivantes:
  • Ne pas avoir systématiquement recours aux marchés à prix ferme, au profit de marchés à prix révisables ;
  • Adapter les paramètres de l’actualisation en cas de marché à prix ferme ;
  • Prévoir un délai de validité des offres très limité dans le temps (par exemple, un mois) afin de ne pas exposer les entreprises à des aléas économiques majeurs ;
  • Accorder une attention particulière au choix des indices afin que l’actualisation ou la révision traduise bien les variations économiques liées à la prestation réalisée par l’entreprise ;
  • Intégrer un indice supplémentaire dans une formule paramétrique lorsqu’un poste de charges (acier, zinc, cuivre…) est sous-estimé dans l’index BT de référence par rapport à la prestation réellement exécutée.

Ces premières mesures pourront être renforcées par deux autres en cas de dégradation de la situation portant:

  • l’élargissement de l’aide au fret aux produits provenant de pays autres que l’Union européenne (adaptation réglementaire nécessaire)
  • une réglementation des prix sur certains produits de grande consommation en application de l’article 15 de la loi n° 2012-1270 du 20 novembre 2012 relative à la régulation économique outre-mer et portant diverses dispositions relatives aux outre-mer.

Néanmoins, rien à ce stade ne permet de penser qu’il sera nécessaire d’aller jusque-là. Vous l’aurez compris, l’objectif premier de ce plan d’action est bien de prévenir la crise avant qu’elle n’advienne plutôt que d’y répondre dans l’urgence. Mais il est temps pour moi de vous donner la parole afin que nous puissions échanger ensemble sur tous les points qui ont été présentés aujourd’hui.

=>Pour plus de détails, vous pouvez télécharger le plan d’action en cliquant sur le lien suivant : Plan d’actions contre la vie chère COVID VD

ECHANGE AVEC LES PARTICIPANTS

La présentation par le préfet de son plan d’action a été suivie par une discussion très riche avec les différents participants, élus, parlementaires, membres et citoyens de l’OPMR, dont vous pouvez retrouver la synthèse en téléchargeant le document suivant : Verbatim visio OPMR

 

 

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